C’était la statistique la plus importante de la semaine, celle capable de mettre un terme au rallye boursier initié fin septembre : le chiffre de l’inflation américaine. Dans la quiétude traditionnelle des salles de marchés avant ce type de publication, les opérateurs préparaient leurs ordres et astiquaient leur clavier pour être fins prêts pour l’heure « H ». Le verdict est tombé et au bout du compte, la hausse des prix en janvier aux États-Unis, sur un an glissant, continue de ralentir (6,4% contre 6,5% précédemment), mais à un rythme inférieur aux attentes (6,2%). Comme d’habitude dans ce genre d’évènements, les pessimistes et les optimistes opposent leurs arguments.

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Analyse